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01 - Les Constellations

Cette page a été réalisée avec l'aide des sources suivantes:

Web :

Livres :

  • Stella per Stella de Piero Bianucci chez Bordas( 1984 )
  • Astronomie de Ian Ridpath chez Grund (2007 )

Origine des Constellations :

Aussi loin qu’on puisse remonter dans l’Histoire de l’Humanité, la notion de constellation a toujours existé. Elle démontre la nécessité que l’homme avait de se créer des repères pour s’orienter dans son espace environnant. Très tôt, les astres nocturnes, dont les  étoiles, en ont  fait partis, car l’homme a rapidement discerné qu’il y avait une récurrence dans leurs mouvements. La lecture de la voute céleste a ainsi permis la création des premières notions d’orientation, sur terre comme sur mer, mais également de mesure du temps. Les mouvements périodiques des étoiles par rapports au Soleil, à la Lune, qui définiront les années, les saisons et tous les découpages temporels avec leurs dérivés tels que nous les connaissons aujourd’hui…tout cela a démarré par l’observation du ciel par les premiers hommes.

Les constellations sont des regroupements arbitraires d’étoiles représentant de manière plus ou moins évidente un objet, une figure, une personne, un animal…ce sont des astérismes qui ont évolués au cours de l’histoire de l’humanité et qui sont propres également à chaque culture des peuples. Ainsi, si les Grecs ont créé une bonne moitié des constellations encore utilisées aujourd’hui, les Arabes comme les Chinois, jusqu’aux tribus Indiennes d’Amérique, en passant par les Aborigènes, ont également cartographié la voûte céleste avec leurs représentations propres.

Le Siècle des Lumières avec les grandes explorations ont permis la création de constellations plus « modernes » dans l’hémisphère sud du globe. Toutes les cultures ne pouvant pas être conservées sur la voute céleste, c’est au final l’hégémonie de la culture européenne qui prendra le dessus.

Ainsi, on retrouve de nos jours, parmi les 88 constellations restantes, 48 qui sont d’origine antiques et 40 autres qui sont les reflets du progrès scientifique du XVI au XVIII ème siècles. On notera qu’au cours de ces périodes, des tentatives de conversion théologiques du ciel ont eu lieu, mais celles-ci n’ont pas perduré.

Quelles ont été les premiers astérisme du ciel, aussi loin qu’on peut remonter l’Histoire de l’humanité ? Quels ont été les premiers repères, les premières représentations que les hommes ont créées et utilisées ?

Une des plus évidentes est celle de la Grande Ourse, au plutôt du Grand chariot avec ses sept étoiles caractéristiques formant une casserole, ou un chariot, suivant les perceptions. Cet astérisme a été vu et  désigné par la plupart des peuples de l’hémisphère nord à travers les âges. Il est d’ailleurs amusant de constater certaines similitudes dans leurs interprétations, bien qu’ils soient parfois séparés par des mers et des océans ; un des exemples les plus frappants étant la vision d’une ourse aussi bien chez les Grecs que chez certaines peuplades d’Amérique du Nord !

Les plus lontaines traces de cartographie du ciel remontent à environ 4000 ans avant notre ère où sur des tablettes d'argiles découvertes dans la vallée de l'Euphrate, les constellations du Scorpion, du Taureau et du Lion était déjà représentées

L’étoile polaire a aussi eu rapidement sa place dans les incontournables, sa position d’immobilisme la rendant unique dans l’hémisphère nord. La petite ourse est devenue ainsi aussi incontournable que la grande.

Orion est souvent aussi représenté parmi les différentes cultures ; son astérisme si particuliers étant incontournable. Plusieurs cultures y ont vu également un géant, soit en mouvement, soit assis.

A travers leurs conquêtes et le commerce, les peuples méditerranéens antiques grecques, égyptiens et arabes ont pu développer des échanges culturels qui ont influencés et enrichis l’astronomie. De ce fait, certaines étoiles et constellations ont des origines mixtes et plurielles. 3 exemples, parmi d’autres, peuvent illustrer ces origines pluriculturelles :

La constellation Eridan tire son origine du fleuve mythique grecque dans lequel  Phaéton s’y noya. Mais les romains, s’il conserve le même astérisme d’étoiles, y attribue le fleuve du Pô. Les Egyptiens y voyaient le Nil ! Tout le monde s’accorde à voir un fleuve… mais pas le même.

Les constellations de la Balance, du Scorpion et de la Vierge ont des liens étroits dans la mesure où si les Grecs les ont bien distinguées l’une de l’autre, les arabes les avaient réunis la Vierge et la partie nord de la balance sous une entité propre et celle du Scorpion et de la partie Sud de la Balance sous celle unique du Scorpion. D’ailleurs, aujourd’hui, les origines arabes de la constellation de la Balance sont en partie restées puisque les deux étoiles principales portent les noms respectifs de Zuben  Elgenubi et Zuben  Eschamali ; ce qui signifie en arabe la pince australe et la pince boréale.

La Vierge est une constellation qui s’est vue attribuer quasiment toute les déesses majeures de l’antiquité. Déméter, Perséphone, Athéna, Astrée pour les Grecs, Isis pour les Egyptiens, Cérés pour les Romains. On ne sait pas aujourd’hui la première origine de cette constellation très ancienne qui datait déjà des Mésopotamiens et qui était déjà rattachée aux vendanges

Comme on peut le constater, le mélange culturel des origines d’une constellation a mené dans certains cas à des interprétations variées qui sont encore discutées aujourd’hui. Si on prend un panel d’ouvrages présentant les constellations du ciel, on constatera que, suivant les auteurs, les interprétations et leurs sources présentées diffèrent parfois.

Le Zodiaque :

Les premiers observateurs du ciel, quelque qu’ai été l’endroit du globe où ils se situaient, ont remarqué cette périodicité du soleil à traverser les mêmes zones du ciel ; qu’on appelle encore aujourd’hui le Zodiaque.  Commençons par nous pencher sur cette bande étoilée, riche en significations et en interprétations séculaires.

 La course du soleil dans le ciel dure une année et traverse douze constellations ; Bélier, Taureau, Gémeaux, Cancer, Lion, Vierge, Balance, Scorpion, Sagittaire, Capricorne, Verseau et Poissons. Aujourd’hui, il existe également une treizième constellation, celle d’Ophiuchus qui est traversée par le Soleil. Mais alors pourquoi ne pas l’avoir intégrée dans le Zodiaque ? Voici une explication possible. Pour cela, il faut se mettre du point de vue d’un observateur de l’Antiquité. On peut penser qu’initialement, il y avait bien douze constellations. En effet, il y a environ 3000 ans, la ligne qui définit la course du Soleil à travers le ciel était plus basse qu’aujourd’hui ; de quelques degrés. Cela est du au mouvement de l’axe de rotation de la Terre, par rapport aux étoiles, qui bouge en formant un cercle sur environ 25000 ans. C’et pour cette raison que durant ce cycle, l’étoile polaire de référence change. Actuellement, il s’agit de Polaris mais il y a 6000 ans c’était Alpha du dragon. De ce fait, le mouvement apparent des astres du système solaire est amené à bouger également dans le ciel. Si la ligne qui définit la course du Soleil était plus basse il y a 3000 ans, alors celle-ci pénétrait plus clairement dans la Constellation du Scorpion et effleurait celle d’Ophiuchus. Voila probablement pourquoi les Anciens n’avaient pas inclus cette dernière dans le Zodiaque.  Par tradition, on a conservé les douze constellations originelles. Notons aussi que la notion de frontière entre constellations n’existait pas à cette époque, à la différence d’aujourd’hui. L’union astronomique internationale avait créé des limites pour les 88 constellations vers 1920 afin de les définir parfaitement ; la nécessité de référencement des catalogues célestes, de plus en plus complets, obligeant à cette rigoureuse démarquation. La perception de « limites » des constellations auparavant était donc quelque peu visuelle et donc approximative, ce qui renforçait certainement cette perception qu’Ophiuchus était en dehors de la course du Soleil il y a 3000 ans...

Répartition, appellation, structure et limites des constellations :

Les constellations ne sont pas réparties suivant un code ou un modèle d’organisation spécifique. Leur positionnement est seulement fonction des imaginaires que les astronomes ont créé dans les astérismes  d’étoiles de la voûte céleste. Mais cette répartition a néanmoins évolué au cours de l’histoire par l’apparition progressive de nouvelles constellations venues plus ou moins rogner sur les plus anciennes. C’est ainsi, par exemple,  qu’une Girafe est venue s’intégrer à coté de la Grande Ourse et de Cassiopée tout comme un Lézard entre les constellations d’Andromède et du Cygne. Et que dire d’un Microscope aux pieds du Sagittaire ? Sans parler des constellations éphémères qui ont tentées d’être intégrées aux autres comme le Suaire du Christ, l’Oie ect…

Les constellations sont donc bien une sorte tapisserie cousue et recousue des différentes cultures de l’histoire de l’Humanité.

On peut définir en trois périodes distinctes les naissances des différentes constellations.

Première période : l’Antiquité. Les Grecs inventent des astérismes basés sur leur cosmogénie et les mythes qui y sont rattachés.  L’astronome grecque Claude Ptolémée ( 90 -168 après JC ) synthétisa ces croyances en un recueil général qu’il baptisa l’Almageste. Celui-ci référence alors 48 constellations :

Andromède

l'Aigle

l'Autel

le Navire Argo

la Balance

la Baleine

le Bélier

le Bouvier

Cassiopée

Le Cancer

Le Capricorne

le Cocher

le Centaure

Céphée

le Corbeau

la Coupe

la Couronne australe

la Couronne boréale

le Cygne

le Dauphin

le Dragon

 l'Éridan

la Flèche

les Gémeaux

le Grand Chien

la Grande Ourse

Hercule

l'Hydre

le Lièvre

le Lion

le Loup

la Lyre

Ophiuchus

 Orion

Pégase

Persée

le Petit Cheval

le Petit Chien

la Petite Ourse

les Poissons

le Poisson austral

le Sagittaire

le Scorpion

le Serpent

le Taureau

le Triangle

Le Verseau

La Vierge

Deuxième période :  le XVII siècle. L’exploration de l’hémisphère sud du globe fait découvrir de nouvelles étoiles et donc de nouveaux astérismes.  L’astronome allemand Johannes Bayer crée et propose les 12 constellations suivantes qui existent toujours de nos jours.

le Caméléon

la Colombe

la Dorade

la Grue

l'Hydre mâle

l'Indien

l'Oiseau de paradis

le Paon

le Phénix

le Poisson volant

le Toucan

le Triangle austral

Suite à cela, il devint coutume pour les astronomes de l’époque d’imposer leur création, parfois en fonction de leur conviction religieuse ou leur attachement politique. Seules quatre constellations subsistèrent de cette orgie d’imaginaire.

La Chevelure de Bérénice ( qui était déjà connue depuis l’Antiquité mais comme un simple astérisme)

La Croix du Sud

La Girafe

La Licorne

A la fin du XVII Siècle, l’astronome Johannes Hevelius proposera 7 nouvelles constellations :

les Chiens de chasse

l'Écu de Sobieski

le Lézard

le Lynx

le Petit Lion

le Petit Renard (originellement le Renard et l'Oie)

le Sextant

Troisième période :  le XVIII siècle. L’astronome français Lacaille vers 1750-1760 invente 15 nouvelles constellations alors qu’il effectue des observations du ciel austral en Afrique du Sud.

la Boussole

le Burin

le Compas

le Fourneau

l'Horloge

la Machine pneumatique

le Microscope

la Mouche

l'Octant

le Chevalet du Peintre

la Règle

le Réticule

le Sculpteur

la Montagne de la Table

le Télescope

De plus, Lacaille divise la constellation du Navire Argo en trois constellations plus modestes qui sont :

La Carène

La Poupe

Les Voiles

D’autres constellations tentèrent aussi de se faire une place comme celles de l’Aerostat ou du Quadrant mais elles firent long feu.

A la fin de cette période, la voûte étoilée comptait ainsi 88 constellations qui resteront définitivement inscrites dans les cartes du ciel. Vers 1920, l’Union Astronomique Internationale définit de manière rigoureuse les limites de ces constellations en adaptant le système de coordonnées géographique terrestre à la voûte céleste, et créant ainsi ses propres repères de coordonnées tels la déclinaison ( l’équivalent de la latitude ) et l’ascension droite ( l’équivalent de la longitude ). Ainsi, tous les corps célestes, des constellations en passant par les étoiles jusqu’aux plus petites galaxies, possèdent leurs coordonnées propres. Les représentations initiales des constellations par leurs astérismes sont restées dans l’imaginaire populaire, et sont encore utilisés aujourd’hui pour aider les néophytes à s’orienter, ou apprendre à découvrir le ciel ; les astronomes modernes, eux, se basant sur le rigoureux système des coordonnées.

Les constellations disparues :

C’est principalement au cours des XVII et XVIII siècles que plusieurs astronomes tentèrent une « colonisation » du ciel par leurs idées, leurs sensibilités personnelles ou leurs affiliations patriotiques.  Placer des constellations dans le ciel devint un effet de mode duquel surgit des astérismes plus ou moins justifiés.

C’est ainsi que certaines constellations virent le jour, mais eurent une existence éphémères ; ou si elles perdurèrent quelques temps, finirent par disparaitre faute de succès ou d’intérêt.

Voici la liste de ces constellations disparues et leur histoire:

L’Abeille : double signification. Initialement, il s’agit d’une constellation créée par Petrus Plancius en 1612 entre le Bélier et le Triangle.  Il s’agit aussi du premier nom de l’actuelle constellation de la Mouche dans l’Hémisphère Sud.

L’Aérostat : imaginé par l’astronome français Lalande vers 1798.Elle était située entre le Microscope, le Capricorne et le Poisson Austral mais elle fut vite oubliée.

Antinoüs : peut être la seule constellation qui aurait pu « survivre ». Située au pied de celle de l’Aigle, Antonius était une constellation imaginée par l’empereur Hadrien pour immortaliser un jeune homme qu’il aimait mais qui perdit la vie en se noyant dans le Nil. Présente comme un astérisme spécifique parmi les 48 constellations de Ptolémée, Antonius subsista jusqu’en 1930 où l’Union Astronomique le retira définitivement.

L’Atelier de typographie : Johann Bode imagina cette constellation entre celles de la Licorne et le Garnd Chien. Présente sur quelques atlas de la fin du XVIIIème siècle, son existence fut brève.

Le Buste de Christophe Colomb :  imaginée par l’américain William Croswell en 1810, elle remplaçait l’actuelle  constellation du Réticule dans son atlas.

Le Cadran Solaire : c’est au début du XIX ème siècle que l’astronome américain Elijah Burritt fit apparaitre cette constellation dans son atlas, qui était positionnée entre les constellations de l’Hydre Mâle et de la Dorade. On ne sut jamais qui créa cette constellation à l’origine, mais on sait que les astronomes n’ont jamais vraiment accepté son existence.

Ceneus : étrange constellation apparaissant sur les cartes du néerlandais Willem Janszoon Blaeu vers 1617. Elle représente le personnage mythologique grecque Ceneus, et est collée à une autre constellation, celle de la Sirène. Ces 2 constellations sont en lieu et place des actuelles Caméléon, Mouche et Triangle Austral.

Cerbère : appelée parfois aussi le rameau de Cerbère. Elle fut créée par Hévélius et représente soit le chien à trois têtes, gardien des Enfers, soit un rameau tendu par Hercule avec dessus trois serpents dessinés. Collée donc à celle d’Hercule, elle finit absorbée définitivement par celle-ci.

Le Chat : Lalande ne put s’empècher de créer une constellation dédiée à son animal favori : le chat. Placée entre l’Hydre et la Machine Pneumatique, Lalande aurait dit d’elle :«  Je suis un passionné des chats. Je laisserai donc sa représentation sur les cartes. Le ciel étoilé m’a suffisamment causé de tracas dans ma vie pour que je puisse lui laisser ce petit souvenir » . Les astronomes en décideront autrement…le Chat disparaitra.

Le Cœur de Charles : L’invention de cette constellation est à créditer à Sir Charles Scarborought, le physicien du roi Charles Ier d’angleterre au XVII ème siècle.  Reprise et représenté sur plusieurs cartes célestes britanniques à la fin de ce siècle, elle finit par disparaitre mais en laissant son nom à l’étoile principale de la constellation des Chiens de Chasse, Cor Corali.

Le Coq : ce fut Petrus Plancius qui créa le gallinacé en 1613. Elle était censée représenter le coq qui chanta deux fois  avant que Pierre renia Jesus trois fois d’affilé (voir le Nouveau Testament ). Cette constellation était située entre le Navire Argo (actuellement la Poupe ) et le Grand Chien.

Le Chêne de Charles II :  Ce fut Halley qui plaça, vers 1679, cette constellation entre celles de la Carène et du Centaure pour immortaliser le chêne sur lequel le roi Charles II se cacha après sa défaite à la bataille de Worcester en 1651.

La Couronne du Firmament : constellation juste présente sur l’atlas du moine Thomas Corbinianus qui, pour honorer l’archevèque de Salzbourg, remplaça la Couronne Boréale par cette constellation vers 1730.

L’Ecureuil volant : imaginée par l’américain William Croswell en 1810, cette constellation était placée entre la Girafe et Persée.

Les Epées Croisées ( des électeurs de la Saxe) : cette constellation a été imaginée par l’astronome allemand Gottfried Kirch à la fin du XVIIème siècle. Elle était située entre les constellations du Serpent et du Bouvier. Elle avait une connotation patriotique et fut vite oubliée.

Le Flamand Rose : Deux sources s’opposent sur l’origine de cette constellation. Le Flamand Rose serait l’ancien nom donné à l’actuelle constellation de la Grue en 1605 par Paulus Merula, un bibliothécaire de l’Université de Leyde, mais une autre source mentionne que  Lalande plaça cette constellation entre celles de la Machine Pneumatique et de l’Hydre en 1805. ; soit 200 ans plus tard dans un endroit différent. Quelque soit sa véritable origine, cette constellation ne subsista pas dans les deux cas…

La Flèche Australe : Plancius plaça cette petite constellation entre le Scorpion et le Sagittaire vers 1614. Elle était représentée, telle tirée de l’arc de ce dernier vers l’arthropode.

La Fleur de Lys : il s’agit de la constellation de la Mouche Boréale qui fut renommé ainsi durant le règne de Louis XIV.

Le Gardien du pôle Sud : appelé aussi Polophilax, c’est Plancius qui créa cette constellation en 1594 à l’endroit du pôle sud céleste.

La Guêpe : initialement, ce fut le nom de la constellation de l’Abeille qui fut changée par Jakob Bartsch en 1624. Elle deviendra ensuite la constellation de la Mouche ( voir la Mouche Boréale )

La Harpe de Georges : il s’agit ici de la harpe du roi d’angleterre Georges III qui fut immortalisée par l’astronome hongrois Hell entre 1781 et 1789. Elle fut composée en empruntant des étoiles de la constellation de l’Eridan entre celles du Taureau et de la Baleine.

Le Hibou : cette constellation est mentionnée sur les cartes de l’astronome américain Elijah Burritt. Située sur l’extrémité de la queue de l’Hydre, son origine profonde reste inconnue. Masi il semblerait qu’elle ait remplacée à un moment donné celle de la Grive Solitaire.( voir plus bas )

Les Honneurs de Frédéric : cet astérisme fut créé par l’astronome allemand Johann Bode vers 1787 pour honorer le roi Frédéric II le Grand. Issue d’un élan purement patriotique, il emprunta des étoiles des constellations d’Andromède et de Cassiopée pour imager la couronne et le sceptre du roi défunt. Appelée aussi la Gloire de Frédéric, elle disparue aussi vite qu’elle fut positionnée.

Le Jourdain : ce fut sous la Grande Ourse que cette constellation, représentant le fleuve du même nom, fut dessinée par Plancius au XVII ème siècle. Elle fut effacée par la création des constellations du Lynx, des Chiens de Chasse et du petit Lion par Hevelius au XVIIIème siècle.

Le Lion Palatin : une invention d’un certain Charles Koenig en 1785, dédiée au comte d’Obendorf, entre le Verseau et l’Aigle.

Le Loch : Johan Bode plaça cet instrument de navigation entre la Machine Pneumatique et la Boussole. Il utilisa une partie des étoiles de cette dernière pour créer cette constellation. Elle représentait une corde avec une pièce de bois attachée à une de ses extrémités et ayant des nœuds à intervalles réguliers. Les marins utilisaient ce système pour mesurer la vitesse des navires en laissant se dérouler le Loch à partir de la Poupe.

La Machine Electrique : toujours Johann Bode en 1790 qui plaça cette constellation entre celles du Fourneau et du Sculpteur pour marquer dans les mémoires l’invention du premier générateur électrique ! Mais la « fée électricité » ne parvint pas à se faire représenter sur la voûte céleste car cette constellation disparut rapidement.

Le Mât : constellation appartenant à celle du Navire Argo. Lorsque Lacaille divisa cette dernière, il y a avait initialement la poupe, la Carène, les Voiles et le Mât. Celle-ci finit absorbée par la Boussole.

Le Messier : cette invention a été un hommage rendu à Charles Messier par Lalande en 1774 qui joua aussi sur le fait qu’un messier était un préposé à la garde des moissons. Elle était située entre Céphée et Cassiopée, à coté d’une autre petit constellation disparue : le Renne.

Le Mont Mainale ou Ménale : constellation placée aux pieds du Bouvier par Hevelius en 1690. Elle représentait une montagne de Grèce qui était fréquentée par le dieu Pan. Ovide parle de cette montagne dans son ouvrage des « Métamorphoses » en la décrivant comme un repère de bêtes sauvages, et un des lieux de chasse favoris d’Artémis et de sa suite.

La Mouche Boréale : initialement appelée l’Abeille, puis la Guêpe, avant de devenir la Mouche. Ce fut Johann Hevelius qui la nomma ainsi en 1690. Elle apparut sur les atlas du début du XIX ème siècle comme la Mouche Boréale, pour la distinguer de la Mouche Australe. Mais elle finit par disparaitre. Elle était dessinée par les étoiles 33, 35, 39 et 41 de la constellation du Bélier.

L’Oie : il s’agissait d’un astérisme collé à la constellation du Petit Renard qui représentait donc l’oiseau dans la gueule du canidé imaginé par Hévelius en 1690. Il ne reste de cette constellation que le nom de l’étoile principale du Petit Renard : Anser, qui signifie Oie en latin.

L’Orbe Impériale ou Pomum Imperiale : c’est une constellation imaginée par l’astronome allemand Gottfried Kirch en 1688 pour honorer l’empereur Leopold Ier du Saint Empire Germanique. Elle était placée sur la main droite de la constellation Antinous, elle-même disparue…

La Grive Solitaire : imaginée par Pierre Charles Lemonnier en 1776 qui plaça cet oiseau sur la queue de l’Hydre, proche de la Balance. Lemonnier voulut immortaliser la découverte d’un volatile appelé Dronte par le naturaliste français Pingré lors d’un voyage sur l’île de Rodrigues dans l’Océan indien. Cette espèce est aujourd’hui éteinte, tout comme la constellation…

Le Petit Cancer : un dédoublement de la constellation du Cancer actuelle effectué par Plancius vers 1614.

Le Petit Télescope : une très petite constellation placée entre Orion et le Taureau, juste sous la rouge Aldebaran. Il s’agit d’un astérisme visant à honorer le télescope de Herschell.

Le Petit Triangle : un dédoublement de la petite constellation du Triangle en une constellation encore plus petite par Hevelius !

La Pile de Volta : c’est en 1806 que Thomas Young imagina cette constellation pour honorer l’invention d’Alessandro Volta. Elle était située entre le Dauphin, Pégase et le Petit Cheval.

Le Quadrant : cette constellation a été imaginé par J.Fortin vers 1795. Elle représentait l’instrument qui permit à Lalande pour positionner quelques dizaines de milliers d’étoiles sur la voute. Installée entre le Bouvier et le Dragon, et bien que présente sur certains atlas du XVIIIème siècle, elle finit par disparaitre. Cependant, elle laissa un héritage : l’essaim d’étoiles filantes des Quadrantides apparaissant en début d’année tire son nom de cette constellation ; le radiant de cet essaim étant situé à l’ancien emplacement du Quadrant.

Le Renne : Charles Lemonnier positionna un renne en souvenir d’un voyage effectué dans les steppes de l’hémisphère nord en 1743. Elle se situait entre la Girafe et Céphée. Lemonnier positionna sa constellation à l’endroit de la voûte céleste où il avait traqué une comète l’année précédente.

La Sirène : ( voir Ceneus.)

Sceptre et Main de Justice : une constellation « royale » dédiée au roi Louis XIV par l’astronome français Augustin Royer en 1679. Comme le nom l’indique, elle représentait les atours du roi de France et emprunta des étoiles de la constellation du Lézard.

Le Sceptre de Brandebourg : il s’agit d’une création de l’astronome allemand Gottfried Kirch en 1688 pour rendre hommage à son suzerain. Le sceptre se situait entre l’Eridan et le Lièvre. Cette constellation perdura environ un siècle puisqu’elle fut reprise dans les Atlas de Joahnn Bode et de l’astronome américain Elijah Burritt avant de disparaitre complètement.

Le Suaire du Christ : une tentative de conversion d’une partie du ciel par le moine astronome Antoine de Rheita en 1643 à l’actuel emplacement de la constellation du Sextant. Mais cette tentative de christianisation du ciel fut vite oubliée.

Le Taureau de Poniatowski : cette constellation fut imaginée par l’abbé Poczobut of Wilna en 1777 pour honorer le roi de pologne Stanislas Poniatowski. Elle fut composée d’étoiles appartenant aux constellations d’Ophiuchus, de l’Aigle et de la Queue du Serpent.  Un groupe d’étoiles d’Ophiuchus ressemblant au « V » des Hyades de la constellation du Taureau figurait la tête du Taureau de Poniatowski.

Le Télescope de Herschel : une autre constellation dédiée à l’instrument qui permit à Herschel de découvrir Uranus en 1781. Ce fut le Père Maximilien Hell qui la plaça entre le Lynx et les Gémeaux. Johann Bode l’inclut dans son atlas, mais ce fut la seule trace de son passage dans le ciel.

Le Tigre : il s’agit du nom du fleuve qui longe la ville de Bagdad. Imaginée par Plancius qui la plaça entre l’Aigle, le Cygne, la Lyre en suivant le tracé de la Voie Lactée. Cette constellation fut oubliée au cours du XVIIIème siècle.

La Tortue : au début du XIXème siècle, l’amiral britannique William Henry Smith, passionné d’astronomie crée cette petite constellation entre la Baleine et les Poissons. Mais elle ne put survivre bien longtemps…

 

Une autre particularité: les constellations chrétiennes.

 

En 1627, l'allemand Jullius Schiller publia un catalogue de la voûte étoilée ( le Coelum stellatum Christianum ) mais en renommant, ou transformant, toutes les constellations de l'époque en personnages de la Bible. Schiller proposera ainsi 49 nouvelles constellations qui n'existeront finalement jamais.

  1. Saint Michel: L'archange remplace la Petite Ourse.
  2. La Barque de Saint Pierre: remplace la Grande Ourse. 
  3. Les Saints Innocents: les enfants massacrés par Hérode remplacent le Dragon.
  4. Saint Etienne: remplace Céphée .
  5. Saint Sylvestre: remplace le Bouvier.
  6. Le Flagellum: La Chevelure de Bérénice devient ce fouet utilisé pour flageller le Christ.
  7. La Couronne d'Epines: remplace la Couronne Boréale.
  8. Les Trois Rois Mages: remplace Hercule.
  9. La Crèche: Remplace de la Lyre.
  10. Sainte Hélène et La Croix: remplace le Cygne.
  11. Sainte Marie-Madeleine: remplace Cassiopée.
  12. Saint Paul: remplace Persée.
  13. Saint Jérôme: en lieu et place du Cocher
  14. Saint Benoît et le Buisson d'Epines: Deux constellations sont ici renommées, Ophiuchus et le Serpent.
  15. Sainte Catherine et La Lance: transformation de l'Aigle.
  16. La Jarre de Cana et La Rose Mystique: Regroupement du Dauphin et du Petit Cheval.
  17. Saint Gabriel: remplace Pégase .
  18. Le Saint Sépulcre: remplace Andromède.
  19. La Mitre de Saint Pierre: remplace le Triangle 
  20. Saint Pierre: remplace le Bélier.
  21. Saint André: remplace le Taureau .
  22. Saint Jacques le Majeur: remplace les Gémeaux.
  23. Saint Jean: remplace le Cancer.
  24. Saint Thomas: remplace le Lion
  25. Saint Jacques le Mineur: remplace la Vierge.
  26. Saint Philippe: remplace la Balance.
  27. Saint Barthélémy: remplace le Scorpion.
  28. Saint Matthieu: remplace le Sagittaire.
  29. Saint Simon le Zélote: remplace le Capricorne.
  30. Saint Jude Thaddée: remplace le Verseau.
  31. Saint Matthias: remplace les Poissons.
  32. Saint Joachim et Sainte Anne: deux nouvelles constellations remplacent la Baleine.
  33. Le Passage de la Mer Rouge: remplace l'Eridan.
  34. Saint Joseph: remplace Orion.
  35. La Toison de Gédéon et La Colombe de Noë: transformation des constellations du Lièvre et de la Colombe. On notera que cette dernière retrouvait son nom complet d'origine.
  36. Le Roi David: remplace le Grand Chien
  37. L'Agneau Pascal: remplace le Petit Chien.
  38. L'Arche de Noë: en leiu et place du Navire Argo.
  39. Le Jourdain: remplace l'Hydre. 
  40. L'Arche d'Alliance: Association de la Coupe et du Corbeau.
  41. Abraham et Isaac: remplacent le Centaure.
  42. Jacob (Israël): remplace le Loup.
  43. L'Autel des Parfums et la Couronne de Salomon: Regroupement de l'Autel et de la Couronne Australe.
  44. La Cruche de Farine de la Veuve de Sarepta: transformation du Poisson Austral.
  45. Aaron: remplace la Grue et le Phénix.
  46. Job: remplace l'Indien et le Paon.
  47. Eve et la Lettre Tau: Transformation de l'Oiseau de Paradis et du Caméléon. Le Triangle Austral est remplacé par la letrre grecque.
  48. Abel: Association du Poisson Volant et de la Dorade.
  49. Saint Raphaël: remplace l'Hydre Mâle et le Toucan.

 

 

Propriétés des constellations:

De nos jours, quand on parle de propriétés pour les constellations, on y entend la notion de frontières, de superficie, de localisation  et de contenu en termes d’objets.

L’union astronomique internationale a défini pour l’ensemble des 88 constellations du ciel des limites bien précises qui sont des lignes imaginaires tracées en fonction du système de coordonnées célestes. Ces lignes sont des frontières et leurs positionnements ont été effectués pour respecter un maximum les représentations initiales de chaque constellations au cours de l’histoire.

Ces frontières, ou limites, permettent ainsi de définir une surface sur la voûte céleste pour une constellation.  L’unité de mesure de cette surface est le degré carré. En effet, le système de coordonnées célestes aujourd’hui utilisé se décompose en degré ( noté °), minute d’arc ( noté ‘) et seconde d’arc ( noté ‘’). 1 degré égale 60 minutes d’arc, elle-même égale à 60 secondes d’arc. Ce système s’inspire du découpage du temps. La voûte céleste est un globe vu de l’intérieur d’une superficie totale de 41 223 degrés carrés. A titre d’exemple, la constellation de la Grande Ourse a une superficie de 1279,66 degrés carrés.

Les constellations, comme tous les objets célestes sont localisées par un système de coordonnées similaires à celui des latitudes et longitudes sur les cartes terrestres. L’ascension droite est l’équivalent de la longitude et est décomposée en 24 fuseaux horaires. La déclinaison est l’équivalent de la latitude et est décomposée en 180 degrés de -90° à + 90° en passant par le 0° de l’équateur céleste. Par convention, les déclinaisons de l'hémisphère nord sont positives, celles de l'hémisphère sud négatives. Ainsi la constellation de la Grande Ourse a une ascension droite entre 7h 57mn 36s et 14h 24mn 36 s, et une déclinaison comprise entre 29°00’00’’ et 73° 30’00’’.

Le contenu des constellations est, bien entendu, d’abord composé d’étoiles, mais aussi d’objets du ciel profond (nébuleuses, galaxie, amas d’étoiles…). Toutes les étoiles de ces constellations étant celles de notre galaxie, on remarquera que leur densité sur la voûte céleste n’est pas uniforme. Les zones très denses en étoiles correspondent en générale à des parties de notre Galaxie ( la Voie Lactée ) vue de l’intérieur. Les zones peu denses sont plus une vision de l’Univers à l’extérieur de notre Galaxie. C’est pourquoi certaines constellations ne renferment principalement que des galaxies alors que d’autres sont exclusivement composées d’objets appartenant à la Voie Lactée, tels les amas d’étoiles, les nébuleuses diffuses ect…

En parcourant ce blog et les différentes constellations présentées en détails par mes observations, vous constaterez cette divergence d’objets d’une constellation à une autre.

Position ( taille )

Constellation

Superficie (en ° ²)

 

Type d'objet majoritaire

22

Aigle

652,5

 

Amas d'étoiles / Nébuleuses

19

Andromède

722,3

 

Galaxies

63

Autel

237,1

 

Amas d'étoiles / Nébuleuses

29

Balance

538,1

 

Galaxies

4

Baleine

1 231,4

 

Galaxies

39

Bélier

441,4

 

Galaxies

65

Boussole

220,8

 

Mixte

13

Bouvier

906,8

 

Galaxies

81

Burin

124,9

 

Galaxies

79

Caméléon

131,6

 

Galaxies

31

Cancer

505,9

 

Mixte

40

Capricorne

413,9

 

Galaxies

34

Carène

494,2

 

Amas d'étoiles / Nébuleuses

25

Cassiopée

598,4

 

Amas d'étoiles / Nébuleuses

9

Centaure

1 060,4

 

Galaxies

27

Céphée

587,8

 

Amas d'étoiles / Nébuleuses

42

Chevelure de Bérénice

386,5

 

Galaxies

38

Chiens de chasse

465,2

 

Galaxies

21

Cocher

657,4

 

Amas d'étoiles / Nébuleuses

54

Colombe

270,2

 

Mixte

85

Compas

93,4

 

Amas d'étoiles / Nébuleuses

70

Corbeau

183,8

 

Galaxies

53

Coupe

282,4

 

Galaxies

80

Couronne australe

127,7

 

Galaxies

73

Couronne boréale

178,7

 

Galaxies

88

Croix du Sud

68,4

 

Amas d'étoiles / Nébuleuses

16

Cygne

804,0

 

Amas d'étoiles / Nébuleuses

69

Dauphin

188,5

 

Galaxies

72

Dorade

179,2

 

Amas d'étoiles / Nébuleuses

8

Dragon

1 083,0

 

Galaxies

84

Écu de Sobieski

109,1

 

Amas d'étoiles / Nébuleuses

6

Éridan

1 137,9

 

Galaxies

86

Flèche

79,9

 

Amas d'étoiles / Nébuleuses

41

Fourneau

397,5

 

Galaxies

30

Gémeaux

513,8

 

Mixte

18

Girafe

756,8

 

Galaxies

43

Grand Chien

380,1

 

Amas d'étoiles / Nébuleuses

3

Grande Ourse

1 279,7

 

Galaxies

45

Grue

365,5

 

Galaxies

5

Hercule

1 225,1

 

Galaxies

58

Horloge

248,9

 

Galaxies

1

Hydre

1 302,8

 

Galaxies

61

Hydre mâle

243,0

 

Galaxies

49

Indien

294,0

 

Galaxies

68

Lézard

200,7

 

Amas d'étoiles / Nébuleuses

35

Licorne

481,6

 

Amas d'étoiles / Nébuleuses

51

Lièvre

290,3

 

Galaxies

12

Lion

947,0

 

Galaxies

46

Loup

333,7

 

Mixte

28

Lynx

545,4

 

Galaxies

52

Lyre

286,5

 

Galaxies

62

Machine pneumatique

238,9

 

Galaxies

66

Microscope

209,5

 

Galaxies

77

Mouche

138,4

 

Amas d'étoiles / Nébuleuses

50

Octant

291,0

 

Galaxies

67

Oiseau de paradis

206,3

 

Galaxies

11

Ophiuchus

948,3

 

Mixte

26

Orion

594,1

 

Amas d'étoiles / Nébuleuses

44

Paon

377,7

 

Galaxies

7

Pégase

1 120,8

 

Galaxies

59

Peintre

246,7

 

Galaxies

24

Persée

615,0

 

Amas d'étoiles / Nébuleuses

87

Petit Cheval

71,6

 

Galaxies

71

Petit Chien

183,4

 

Galaxies

64

Petit Lion

232,0

 

Galaxies

55

Petit Renard

268,2

 

Amas d'étoiles / Nébuleuses

56

Petite Ourse

255,9

 

Galaxies

37

Phénix

469,3

 

Galaxies

60

Poisson austral

245,4

 

Galaxies

76

Poisson volant

141,4

 

Galaxies

14

Poissons

889,4

 

Galaxies

20

Poupe

673,4

 

Amas d'étoiles / Nébuleuses

74

Règle

165,3

 

Amas d'étoiles / Nébuleuses

82

Réticule

113,9

 

Galaxies

15

Sagittaire

867,4

 

Amas d'étoiles / Nébuleuses

33

Scorpion

496,8

 

Amas d'étoiles / Nébuleuses

36

Sculpteur

474,8

 

Galaxies

23

Serpent 5

636,9

 

Mixte

47

Sextant

313,5

 

Galaxies

75

Table

153,5

 

Mixte

17

Taureau

797,2

 

Mixte

57

Télescope

251,5

 

Galaxies

48

Toucan

294,6

 

Amas d'étoiles / Nébuleuses

78

Triangle

131,8

 

Galaxies

83

Triangle austral

110,0

 

Mixte

10

Verseau

979,9

 

Galaxies

2

Vierge

1 294,4

 

Galaxies

32

Voiles

499,6

 

Amas d'étoiles / Nébuleuses

 

 

    

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